Le Conseil Municipal de Lyon a voté le 23 février le transfert de nouvelles compétences à la Communauté Urbaine du Grand Lyon, en particulier le domaine des "espaces cyclables et/ou piétonniers des places publiques, le domaine public fluvial ainsi que les ouvrages d'art cyclables et piétonniers".
Pour le groupe des élus Verts, qui a voté favorablement sur ce dossier, des questions se posent tout de même sur le fonctionnement démocratique et la représentativité des élus du Grand Lyon qui, malgré des compétences de plus en plus grandes, ne sont pas élus directement par les citoyens.
Pour le représentant du groupe Vert au conseil municipal, Pierre Hémon , le Grand Lyon est une institution élue au second degré et de fait, dispose de moins de légitimé démocratique. "Transférer ces compétences au Grand Lyon, c’est aussi dessaisir les citoyens des vrais débats, des véritables enjeux. Cela renforce aussi l’inadéquation démocratique du mode de désignation des élus communautaires", ajoute l'élu Vert.
Le Sytral (Syndicat des Transports en Commun Lyonnais) élu au troisième degré
Les élus Verts ont aussi questionner d'autres structures intercommunales comme le conseil d’administration du Sytral "qui assume la politique des transports en commun du territoire et qui est élu au troisième degré ! ".
D'après les élus écologistes, non seulement la représentation proportionnelle est affaiblie par l’élection au second degré, mais qui plus est c’est la parité qui disparaît puisque les femmes ne représentent que 20% des 155 conseillers communautaires !
Les élus Verts ont aussi questionner d'autres structures intercommunales comme le conseil d’administration du Sytral "qui assume la politique des transports en commun du territoire et qui est élu au troisième degré ! ".
D'après les élus écologistes, non seulement la représentation proportionnelle est affaiblie par l’élection au second degré, mais qui plus est c’est la parité qui disparaît puisque les femmes ne représentent que 20% des 155 conseillers communautaires !
La balle est dans le camp de... Nicolas Sarkozy
"Plus le périmètre géographique de la communauté s’étendra, plus les compétences de la communauté augmenteront, plus l’exigence démocratique d’un suffrage universel direct s’imposera. Mais donner plus de pouvoirs aux citoyens, plus de clarté démocratique à nos institutions, est loin d’être le souci premier de l’actuel président de la République, si tant est que ce soit un de ses soucis ! " a terminé Pierre Hémon.
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