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MoDem : A Lyon un partout, la balle au centre !


Comme on s´y attendait depuis plusieurs mois, le candidat officiel du MoDem lyonnais, Christophe Geourjon, a officialisé samedi son ralliement à la candidature de Dominique Perben. Au terme de cet accord, la liste de droite devrait présenter Bernadette Bertrix, conseillère communautaire UDF, favorable depuis le départ à cette alliance, dans le 6e arrondissement. Fouziya Bouzerda, partirait dans le 3e et Christophe Geourjon, le "leader", dans le 8e arrondissement. Dans le même temps, Michel Mercier annonçait sa démission de la présidence du mouvement à Lyon.

Mais là où les choses se compliquent, c´est quand on apprend en même temps que certains centristes, refusant le spectre trop large des alliances à droite de Dominique Perben, ont décidé de partir avec... Gérard Collomb. C´est le cas d'Anne-Sophie Condemine, conseillère régionale UDF et adversaire de Perben aux dernières législatives. Selon le journal Libération, elle a appelé elle même le bureau de LibeLyon le samedi 2 février pour expliquer sa position : "J'avais toujours annoncé qu'une alliance avec les millonistes, et notamment avec Amaury Nardone, était pour moi rédhibitoire. Le Modem ne peut pas être de cet accord là. C'est une erreur politique, un vrai gâchis et je n'en serai pas."
Le maire sortant lui aurait proposé de le rejoindre, tout comme certains proches d'Anne-Marie Comparini.

Une autre liste centriste soutenue par François Bayrou ?

Quant aux jeunes militants du MoDem, qui depuis le début avaient des doutes sur la volonté de Christophe Geourjon d´aller jusqu´au bout, ils seraient en passe d´obtenir l´investiture officielle de François Bayrou. Celui-ci soutiendrait toujours une liste indépendante à Lyon, ce qui aurait pour conséquence assez cocasse d´avoir une répartition d´élus centristes sur les trois listes présentées devant les électeurs. Une décision de François Bayrou qui semble confirmée par la décision de Michel Mercier de prendre du recul. Dans un courrier signé samedi 2 février, il indique qu´il quitte la présidence du mouvement démocrate à Lyon. Sans doute une manière de signifier son désaccord avec le président du parti, puisque lui-même n´a jamais été très partisan de la stratégie d´autonomie prônée par l´ex candidat à la présidentielle.
Mais d´ici le mois de mars, tout peut encore changer ! Certaines mauvaises langues font courir le bruit sur internet que Dominique Perben s´apprêterait à quitter le navire pour se représenter finalement dans sa bonne ville de ... Chalons sur Saône, où les eaux sont décidément plus tranquilles !







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Commentaires

  1. Anonyme4.2.08

    Le produit de marketing qu'a voulu créér F BAYROU atteint ses limites.
    Tous ses "amis" l'ont trahis ou ont préférer changer de camp.
    Il n'a pas de projet de société,ni stratégie clairement définie
    La mort politique du MODEM et du PS est déjà programmée pour les
    prochaines municipales
    Adieu F BAYROU
    Adieu S ROYAL
    Vive le changement

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  2. Anonyme4.2.08

    l'UMp a peur d'une UDF qui lui piquerait sa preeminence.
    L'UMp ne peut plus survivre que par elimination des concurrents et ils s'attaquent donc a la partie fragile de la democratie : la cupidité des elus qui semblent a vendre.
    Comme le general de la garde republicaine irakienne, les elus de Lyon preferent donc un chèque, une promo, contre leur trahison...
    Maintenant que les promesses de sarkozy apparaissent pour ce qu'elles ont toujours été, du vent, il est urgent de reduire la liste des concurrents a
    ceux qui sont encore moins credible que l'UMP : le PS.

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  3. Anonyme4.2.08

    Avec la mort du PS, du Modem, il ne resterait donc qu'un grand parti : l'UMP. Il n'y a pas à chipoter ! Le système du parti unique, la démocratie
    du futur selon vous, c'est génial !

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  4. Anonyme4.2.08

    c est a dire que c est bien d avoir une opposition mais constructive
    c est pas le cas donc....

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  5. Anonyme4.2.08

    Les élections municipales sont souvent l'occasion de mouvements d'humeurs,de la part de ceux qui ne sont pas à une place espérée, de la part de ceux qui contestent les décisions de leur chef de file local, de la part de ceux
    à qui on a promis un meilleur poste...
    Rien qu'à Paris, la liste UMP de Mme de Panafieu est confrontée à au moins 8 listes d'arrondissement UMP dissidentes... Quant au PS, on ne compte pas non plus les listes dissidentes et autres remous dans nombre de villes et fédérations. Il eut donc été surprenant que le Mouvement Démocrate,
    nouvellement créé, soit épargné par ces divisions locales, d'autant que la fusion entre anciens UDF et nouveaux militants a sans doute été perturbée
    par des élections internes fort peu à propos.
    La situation de Lyon était donc prévisible : en l'absence de chef de file clairement reconnu, chacun a défendu à la fois ses idées et ses positions. A la "real politic" de Mr Mercier, soucieux de conserver un maximum d'élus
    au sein de sa fédération mais qui n'avait pas vu venir la chute de
    popularité de l'UMP, s'est opposé une vision plus risquée mais indépendante de nombreux militants. A cela s'est ajouté ce qu'Anne-Marie Comparini
    qualifie de "bulle psychologique" de la part d'un certain nombre de
    candidats, devenus soudainement imperméables à tout raisonnement logique.
    Le MoDem n'en sortira pas gagnant sur cette ville, mais les difficultés rencontrées à Lyon ou à Strasbourg ne sont pas représentatives de
    l'ensemble : en raison de projections suggérant un scrutin serré dans de nombreuses villes, les listes ou candidats MoDem ont généralement réussi à négocier des positions avantageuses avec les listes modérées d'autres
    partis (à égalité entre droite et gauche), ou à présenter (dans plus de 70% des grandes villes) des listes autonomes qui péseront sur le second tour,
    voire seront en position de l'emporter. Le résultat final en terme d'élus devrait donc être assez satisfaisant pour le MoDem, ce qui représentait un défi difficile dans ce type d'élection avantageant les grands partis,
    permettra à ce parti de disposer d'un réservoir de candidats crédibles pour de futures élections nationales, et lui assurera un nombre de sénateurs
    sensiblement identique à celui dont il dispose actuellement.

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  6. Anonyme4.2.08

    Oh, et c'est quoi une opposition constructive ? Besson ? Kouchner ?
    Ou peut être est ce une opposition à la russe avec des partis fantoche qui soutiennent le président en place ?
    Franchement, mieux vaut une opposition merdique comme on l'a maintenant (ou comme on l'a eu avec le figaro en 1981) plutôt que votre idée de
    l'opposition.

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  7. Anonyme4.2.08

    On commence à le voir vraiment beaucoup, que Sarkozy et l'UMP sont à la manoeuvre pour détruire le Modem. Politiquement, ce n'est pas ma tasse de thé, mais je ne peux pas m'empêcher de trouver ça malsain, cette politique
    construite sur la trahison, au plus haut niveau de l'Etat...

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  8. Anonyme4.2.08

    Mais la trahison, elle est du côté de Bayrou, vis-à-vis de ses électeurs traditionnels.
    Les électeurs traditionnels de l'UDF, étaient des électeurs du centre et du centre-droit, qui, systématiquement, s'alliaient avec la droite au second tour.
    Bayrou tente de les forcer à s'allier avec la gauche (comme on le voit avec les multiples listes communes Modem-PS, et cela ne plaît pas aux électeurs (normal, ils n'aiment pas être trahis)
    La trahison, elle est du côté d'un chef qui, se croyant au-dessus de tout, se permet un renversement d'alliance sans consulter ses sympathisants, ses militants et ses cadres. L'alliance des anciens de l'UDF avec le PS est un mariage contre-nature, une bonne partie du PS étant gangrenée par des trotsko-gauchistes anti-européens.
    Au fur et à mesure que les plus aveugles d'entre eux se rendront compte de l'énormité de la trahison de Bayrou, ils s'en iront.
    Il ne restera plus au Modem que ce bric-à-brac bancal d'altermondialistes, de verts en déshérence, de PS déboussolés et de communistes qui ne savent
    plus à quel Petit Père des Peuples se vouer.
    Voilà la vérité !

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  9. Anonyme4.2.08

    Ce que tu oublie Nemo, c'est que ce qui a changé avec l'UMP, c'est sa prétention a etre désormais le seul parti a droite en niant les autres. Sous pretexte que quelques transfuges ont quitté l'UDF en deux vagues, il nie le reste.
    "Avec nous ou contre nous" disent les UMP tels des bushistes bien eduqués. Les vendus du "nouveau centre" ont donc le droit de garder leur propre etiquette, mais c'est bien tout puiqu'il signe un document qui les engage a ne pas voter contre le gouvernement....
    ...en violation des principes du parlement qui pretendent pourtant que le vote des parlementaires est libre et personnel.
    Ce ne sont plus des hommes libres, ce sont des vassaux.
    Dans ces conditions on comprends le seul choix qui reste a Bayrou.
    Surtout si on considere qu'avec la remise en cause du socialisme du parti socialiste (qui vise desormais la sociale democratie) il ne peut en rester qu'un sur ce creneau, et qu'il faut mieux y etre avant que les socialos
    aient finit leur reconversion forcée.
    La stratégie d'etranglement de l'UMp ne pouvait de toute façon n'avoir que deux issues : la destruction de toute alternative a droite (FN, UDF...) ou le degonflage progressif du "parti unique de la droite" autoproclamé, au fur et a mesure des trahisons duements constatées par chacune des familles qui composent la droite.
    Visiblement, a l'UMP, ils croient encore pouvoir "tuer" le Modem et le FN, et ils sont sur d'avoir DeVilliers et les Gaullistes sous controle.
    Maintenant que le nain s'effondre dans les sondages, ils n'est pas dit que les prisonniers ne s'evadent pas dans les mois qui viennent et que ceux qu'on avait entérré un peu vite ne sortent pas du tombeau...

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  10. Anonyme5.2.08

    je trouve au contraire que ce qui se passe à Lyon est trés sain : Les
    Modem qui sont allés rejoindre le parachuté Perben pourront rejoindre l'UMP ou le NC, ceux qui sont allés vers Colomb sont + logiques car c'est un bon
    maire, mais faire une liste autonome encouragé par Bayrou est fort bon et courageux pour le Modem.. Quant à Mercier tout ce qui compte pour lui est
    de conserver son siège de président du conseil général , donc .. Mais pourquoi parle t on tant de ce qui peut apparaître comme négatif pour le
    Modem ? il faudrait aussi parler de toutes les villes (et elles sont
    nombreuses) où le Modem présente des listes autonomes , mais là.. c'est
    plus difficile car être honnête et objectif est de plus en plus rare : il
    faut "descendre" le Modem et François Bayrou, il fait peur à l'UMP et à
    Sarkozy car il est représenté par des militants et des personnes qui ont
    conservé des valeurs .

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  11. Anonyme5.2.08

    Un leader trahit ses électeurs lorsqu'il est élu et mène un programme différent de ce qui était annoncé.
    En l'occurence, Bayrou a effectivement fait évoluer son discours avant l'élection présidentielle, avec le succès relatif que l'on sait. Il n'a pas
    été élu et n'a pas modifié son discours pour autant, ce qui montre qu'il respecte ses électeurs.
    Ensuite, il a voulu faire évoluer l'UDF pour matérialiser cette évolution du discours et sa rupture avec l'UMP. Les adhérents ont massivement suivi lors du congrès fondateur et l'ont élu à la présidence du nouveau parti.
    Depuis, il n'a pas modifié sa ligne.
    Pour tous les ex-UDF (militants ou simple électeurs) qui n'acceptent pas le changement, il n'ont aucune obligation de continuer à suivre Bayrou si sa ligne nouvelle les dérange. Ils ont le choix entre le NC et l'UMP.
    Le MoDem a accueilli un nombre impressionnant (en proportion) de nouveaux adhérents mais beaucoup de cadres locaux sont demeurés, même s'ils ne se sentaient pas en phase avec le nouveau parti. Du coup, il y a eu un schisme
    entre d'un côté la masse des nouveaux adhérents et Bayrou, de l'autre les anciens cadres et adhérents, mis en minorité. Des ajustements étaient inévitables. C'est bien ce qui s'est produit à Lyon. Ceux qui sont partis
    sur la liste Collomb sont des militants qui voulaient une liste autonome mais ne croyaient plus à la possibilité de la voir émerger.

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  12. Anonyme11.2.08

    Ce qui ce passe ici ou la pour le modem, dans la constitution des
    listes, dans les accords de circonstances (bien sur a chaque fois soi disant pour les idées et jamais par calcul...), les coups tordus (négociation secrète avec Collomb ou Delanoé dans le dos du leader départemental (rhone) ou dans le dos des VRAIS centristes ou des défenseurs d'une ligne indépendante dans les deux cas), toute ces pratiques de politique politicienne ne grandissent pas l'idée que l'on pourrait se faire
    d'un parti soit disant démocrate et devrait contribuer à révéler la
    véritable nature du leader pourtant si prompt a donner des leçons à tout le monde !!
    Par contre , quand il s'agit de disserter sur les talonnettes, sur les tics et les fréquentations de Sarkozy, alors la les sujets se multiplient et il y a des centaines d'interventions ajoutant moult détails ou avis définitifs !
    Pourtant, le modem aux municipales tentera de s'ériger en arbitre possible et dans la plupart des cas, sera un allié objectif(et non pas de conviction) pour battre l'ump a chaque fois que cela sera possible
    Pourquoi pas au nom du combat politique, dans le cadre d'objectif commun (faire perdre la droite), du concours du "meilleur opposant" et de satisfecit personnel (le leader doit avoir sa base arrière quelqu'en soit
    le prix -accord Juppé Darcos !!-)...
    Que les électeurs centristes, les tenants de l'indépendance au modem et ceux qui ne veulent pas de coalition avec la gauche la plus archaïque en Europe ne soient pas dupe de ces manoeuvres et que le jour du vote, cela soit fait en âme et conscience
    La démarche de Bayrou n'a plus rien a voir avec feu l'udf, elle n'est plus CLAIREMENT Pro européenne (impossible avec les nouveaux amis), elle n'est
    plus libérale( pour les même raisons) ne revendique plus de valeur chrétienne
    C'est un choix politique , respectable certainement , mais qui consiste aussi en une mutation que certain jugeront pour trahison ( en lui confiant la clé et en lui faisant confiance, qu'a t'il fait de la grande udf ??..),
    et qui doit être bien compris par les électeurs au moment d'accorder ou pas sa confiance
    Tout comme c'est le choix du leader de s'ériger en plus ferme opposant à Sarkozy, même si c'est au prix de discours musclés, de tir a boulet rouge et d'exploitations vigoureuses des moindres faiblesses de l'adversaire
    On l'a vu encore tirer a boulet rouge sur la "malheureuse" situation de Neuilly et exploiter a fond cette affaire certe peu glorieuse pour l'ump ! C bien pour que les médias lui fassent quelque echos (on n'a entendu sur les "20h00" que cela du lancement de la campagne des municipales du modem, peut etre dommage...), moins bien lorsqu'il s'agit de vouloir incarner un
    rassembleur

    Mr Bayrou nourrit maintenant à droite et dans l'électorat de droite , des
    haines tenaces dont il aura peut être un jour à en payer le prix



    résultat immédiat de ces petits jeux qui ne sont pas les plus jolis de la
    politique, le naufrage de la position centriste pourtant de tradition dans
    le rhone

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